E-commerce : les propriétaires de centres commerciaux souhaitent leurs parts de marché
Le e-commerce est encore tendance cette année 2018 avec des consommateurs d’une nouvelle génération, où tout va vite. Selon une récente étude américaine, d’ici 2030 pas moins d’un tiers des ventes se fera par Internet. Cependant, les centres commerciaux notamment les propriétaires se posent la question : comment pourraient-ils eux aussi mettre le e-commerce à leurs avantages ?
Rappelons que le e-commerce, de sa dénomination anglaise – commerce électronique, par sa nomination française – est l’échange onéreux, de biens, de services et d’informations par l’intermédiaire de réseaux informatiques et principalement sur Internet en d’autres mots : La vente en ligne.
Acheter en ligne depuis son domicile est devenu si accessible à tous et cette tendance se ressent par une baisse globale de la fréquentation des centres commerciaux. Néanmoins, des enseignes qui se sont implantées sur le marché du e-commerce génèrent tout de même un flux clientèle au sein de leurs locaux, au moyen d’un produit commandé et payé en ligne ou seulement réservé depuis leur site internet.
Il existe notamment le Click & Collect, un service permettant aux consommateurs de commander en ligne pour ensuite retirer leur(s) article(s) dans un magasin de proximité. Ainsi un client e-commerce a des chances de se laisser tenter par un achat d’impulsion lors de son retrait au point de vente prévu. Ce générateur de flux peut devenir un élément additionnel du chiffre d’affaires.
« Là, il y a bien un chiffre d’affaires qui nous échappe. », s’expriment des propriétaires de centres commerciaux, dont les loyers sont calculés sur les niveaux de chiffres d’affaires des commerçants.
La question est d’autant plus significative que le Click & Collect se développe fortement, alors que le chiffre d’affaires global réalisé dans les centres commerciaux est en déficience.
Une évaluation difficile néanmoins remédiable
Le Conseil National Des Centres Commerciaux (CNCC) a évalué qu’entre 2017 et 2016, la baisse de 1,2 % de l’activité chez ses adhérents aurait été ramenée à -0,9 %, si l’activité du Click & Collect n’avait pas été intégrée à leurs résultats.
Le CNCC et les propriétaires-bailleurs reconnaissent toutefois que l’estimation de ce flux est ardue mais il subsiste encore des distributeurs qui jouent simplement le jeu comme les enseignes FNAC et Darty.
Leurs locataires n’attribuent pas forcément ces ventes au local du centre commercial qui a vu passer le client et certains ne sont simplement pas encore outillés pour l’évaluer.
Sans compter que les enseignes de renommées telles Apple ou Primark qui ne communiquent pas leurs chiffres d’affaires, et d’autres, déjà remontées par les tensions autour de l’augmentation des taux d’effort, n’ont pas forcément envie de faire avancer le sujet : le Click & Collect suppose en prime chez elles des coûts de réorganisation. Les magasins en centres-villes de chaque ville ne sont pas dispensés de ce régime.
Toutefois des « clauses » Click & Collect commencent à apparaitre depuis quelques mois dans les baux, aux pratiquants de la vente omnicanal. Lors d’un renouvellement de bail, c’est évidemment l’occasion d’ouvrir un débat à ce sujet.
Nombre de bailleurs et de locataires se somment de concentrer leurs efforts sur les moyens de réconcilier vente traditionnelle et vente en ligne. Il s’agit d’exploiter toutes nouvelles technologies et ainsi proposer des paramètres tendances qui boosteraient l’évolution et le renouvellement des centres commerciaux pour ses clients.
Créer le magasin de demain afin de mieux satisfaire, petits et grands pour que venir dans un centre commercial, ou bien dans un magasin physique devienne un moment magique et agréable à passer, en famille, entre amis, seul(e) ou accompagné(e).