Révolution au sein du commerce physique
Nos références traditionnelles explosent ces 3 dernières années
L’évolution du commerce physique mouve rapidement, une transformation profonde souffle sur tous les secteurs de la distribution. La boulangerie par exemple a vu se développer des réseaux comme les BOULANGERIES MARIE BLACHERE, les boulangeries ANGE ou encore LOUISE.
Ces artisans produisent leur pain sur place avec une farine soumise à des exigences draconiennes, avec une communication parfois totalement déconnectée des codes couleurs habituels (le noir pour ANGE), associant parfois le coin CAFE.
De plus, ces réseaux abordent l’international avec la défense de nos couleurs françaises : NEW YORK pour MARIE BLACHERE , MONTREAL pour ANGE…..
Le sport et l’alimentaire revisités
Le sport réoccupe des surfaces de plus en plus importantes. Après les MOVING, ORANGE BLEUE, KEEP COOL déjà novatrices, apportant une fréquentation permanente, BASIC FIT va encore plus loin avec des prix encore plus agressifs (club de sport à 19,90€ / mois) sur des surfaces supérieures à 1 000 m2.
L’alimentaire propose chaque mois un nouveau format. Ainsi, nous pouvons faire nos courses à pieds, en voiture ou se faire livrer …. Les concepts vont du bio (BIO C BON, MARCEL & FILS, BIOCOOP,…), à la formule marché (GRAND FRAIS et maintenant FRESH,…), au groupement de producteurs se réappropriant des murs de supermarché, en passant par des entrepôts avec une marchandise encore dans ces cartons… La valorisation du local est déjà très répandue dans le retail.
Convergence aussi entre commerce physique et commerce digital
Le nerf de la guerre étant constamment à l’écoute des attentes du consommateur, le prêt à porter bouillonne de manière permanente. Les collections sortent régulièrement. Et de nombreux formats de boutiques voient le jour : FLAGSHIP STORE, CONCEPT STORE et POP-UP STORE…
La restauration fait aussi sa mue, les formules se créent : produits du sain, du végétal, de la transparence.
Une mutation sur le digitale est également en train d’émerger : commande à distance via tableau digital sur le lieu de vente (citons par exemple Le Petit Ballon propriété de vente-privee.com, qui a ouvert en septembre dernier un flagship à Paris 15ème), paiement sans contact,…
L’accès au moment du repas est également en perpétuelle évolution : on peut manger à tout moment dans la journée (des tacos espagnoles de Cien Montaditos, ou des beagles chez Bagelstein…) et se garer facilement…
La restauration devient une véritable mise en scène (on pense par exemple La Côte et L’Arête qui propose « de la VRAIE bonne bouffe »), concepts à base de poulet (POPEYES la référence américaine du poulet frit par exemple), bars vegan,…
Le loisir n’est pas en reste non plus
Surf indoor, simulateur F1, escape game, aire de jeux, Mountain Luge… Le loisir voit de plus en plus grand. On pense notamment à l’ouverture récente d’Uspide, salle de jeu d’un nouveau genre à Mauguio près de Montpellier qui propose 4 espaces de jeu en réalité virtuelle sur 700 m² (jeux vidéo, de tir, montagnes russes, conduite de bolides…).
Ainsi, l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et virtuelle visent aussi les magasins physiques. Par exemple, aux États-Unis, les commandes prises au drive de McDonald sont réalisées par un robot. Autre exemple avec Lowe’s, magasin spécialisé dans le matériel de bricolage et jardinage, qui a mis au point une expérience en VR pour aider ses clients à mieux appréhender l’utilisation de certaines équipements avec son « Holoroom Test Drive ». Ainsi, le client peut essayer un taille-haie virtuel via un casque HTC Vive Pro.
L’ensemble de ces nouveaux concepts demandent eux-aussi des locaux commerciaux, de l’espace, du parking. Le succès de ces nouvelles formules repose sur un mix entre formules commerciales existantes, digital et innovations, ceci permettant de capter un flux de clientèle rapidement.